Emplettes



Elles sont très belles, les couvertures de ces livres des éditions de l'Herne. Elles ont plus de 45 ans et n'ont pas pris une ride. On rêvait depuis des années à celui de Sciascia, absolument introuvable. Le petit essai de l'Italien est ici accompagné d'un texte de Jean Ricardou et d'un autre de Gérard-Julien Salvy.


Après l'avoir vu à la télé, il y a longtemps, on avait acheté un recueil de Jean-Pierre Cescosse au joli titre, Nos dernières frivolités. On avait trouvé la chose intéressante, sans être plus emballé que ça. L'auteur n'a pas publié grand-chose, par la suite. Ce petit livre du Dilettante est son premier.


Un petit mystère, ce livre publié en 1929. On ne sait pas qui est l'auteur, qui n'a rien fait d'autre par la suite. Pseudonyme ? On n'a pas encore lu la chose, mais c'est apparemment très années 20, avec beaucoup d'alcool et de drogue, de l'exotisme, des femmes fatales, vaguement nymphomanes, des poètes fin-de-siècle, des milliardaires aux goûts décadents, etc. 





On ne voit pas bien sur le scan, mais la couverture est d'un cuivre étincelant. 24 ouvrages furent publiés dans cette collection au milieu des années 50, avec uniquement des auteurs français. On ignore comment sont les autres volumes, mais ce Chute libre se lit sans ennui, et même avec un certain plaisir.




1 € pour ce livre réjouissant, ça ne se refuse pas.


Il y a un mystère Francis de Miomandre. C'est un fin traducteur, qui a fait découvrir en France de nombreux auteurs sud-américains. C'est un essayiste talentueux, méconnu, qui s'est intéressé à toutes sortes de sujets, les casinos, la mode, Mallarmé, Paris, etc. Mais ses romans, alors qu'il en a écrit beaucoup, sont souvent décevants - sans grand relief, mièvres, datés... Cet Olympe et ses amis, histoire d'une jeune femme entretenue à qui l'on fait croire qu'elle est une grand artiste pour l'amener à dilapider des fortunes dans la création d'un spectacle, est un peu meilleur que ce qu'on a pu lire jusqu'ici. Il y a même quelques scènes assez drôles. 





C'est le problème des livres à 0,20 € de chez Boulinier : parfois, on achète un peu n'importe quoi. Même si les mémoires de Sim doivent contenir quelques épisodes intéressants - peut-être évoque-t-il sa fameuse carrière de “dresseur de tétons” au Crazy Horse... Quant au livre d'Yves Simon, on l'a pris uniquement parce qu'il était dédicacé


On s'est dit qu'il pouvait être amusant de livre ce livre (qu'on avait pas lu à l'époque de sa parution), en une période où les années 80 ont droit à un retour en grâce, justement, et où l'on retrouve certains tics et snobisme qui prévalaient dans les 80's... On a trouvé sur YouTube une interview des trois auteurs par Thierry Ardillon. Plus 80's, tu meurs !




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