Jean-Benoît Puech



commentaire : il y a des auteurs, comme ça, que l'on croise pendant des années, dont on se dit qu'ils ont beaucoup de choses pour nous plaire, mais dont on ne se décide bizarrement jamais à acheter les livres. On entendait ainsi plus ou moins régulièrement parler de Jean-Benoît Puech, on se disait à chaque fois que son oeuvre singulière (rappelons que ses livres - quasiment tous - tournent depuis plus de trente ans autour d'un écrivain imaginaire, Benjamin Jordane) semblait selon notre goût... et puis, non, ça ne se faisait pas. Il a suffi qu'en se promenant chez un soldeur on aperçoive (bien planquée, poussiéreuse, oubliée) la couverture de Pierre Le-Tan, qu'on retrouve le nom de Puech (tiens, tiens...), pour que l'action qui tardait tant s'accomplisse enfin : on a acheté le livre. Et en l'entrouvrant, en parcourant le texte d'ouverture, en tombant sur quelques noms (Nabokov, Larbaud, Chadourne, Borges, Kafka, Klossowski, Poe, Conan Doyle...), on a compris qu'il allait falloir faire de la place dans nos rayonnages pourtant encombrés pour les autres livres de Jean-Benoît Puech.

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